Du haut de mon arbre, enfin j’aperçois la douce fée qui prend du soleil sur une dune, dans toute sa tenue d’Eve. Elle est belle et fuselée dans la grâce simple de son corps. Son teint ambré avec ses longs cheveux roux qui jouent avec les rayons du soleil. Oh ! Quel magnifique tableau dans ce silence céleste que n’interrompent que les cigales égarées et posées sur quelques palmiers en alentour. Merci douce Céleste d’avoir mis fin à notre attente si éprouvante et de nous faire découvrir enfin la belle fée qu’on aurait peut être jamais pu contemplé ni même imaginé.
Oui la baignade de minuit commençait à faire grelotter la pauvre fée... Il était temps qu'elle fasse sécher sa peau au souffle chaud des alizés. Mais si elle savait que des garnements l'observaient du haut d'un arbre... ¸¸.•*¨*• ☆
Si vous voulez essayer dans la vrai vie Célestine, je ferai bien quelques portraits de vous quand des températures plus clémentes reviendront. C'est pas une idée en l'air j'aimerai bien vous approcher de cette façon. Vous pouvez voir une infime partie de mon travail en cliquant sur mon nom ;)
vêtue de sa seule chevelure, elle est dans son plus bel apparat. Mais n'est ce as imprudent un soir de pleine lune si le loup-garou est dans le coin... Baci
C'est encore un superbe tableau. Léger est son "vêtement", légère sa position irréelle sur les dunes. Et ce regard qu'on ne sait pas que pourtant on sent plein de fierté. Ma première idée, c'est que cela irait très bien aussi pour un disque. Un vinyl. Le bain de minuit en recto et à l'intérieur quand on ouvre la sortie du bain ... Bises.
Alors Célestine, vous avez pas répondu à mon message (pour la première fois). Je vous proposais de faire des photos ensemble. Un moyen comme un autre de faire connaissance. Un instant poétique tout simplement puisque nous sommes tout deux poètes à notre façon. Vous un peu plus aventurière de la pantoufle que moi ;)
Cher Alain, votre commentaire a échappé à ma sagacité pourtant légendaire... Aventurière de la pantoufle ? C'est un compliment ça ? hihi! Du coup je suis allée voir vos photos, alors c'est très gentil mais quand je vois la moyenne d'âge de vos modèles, je crains d'avoir dépassé la date de péremption...Mais je vous remercie du fond du coeur d'avoir pensé à moi. Qui sait, le hasard noue mettra peut être un jour en présence, mais je préfèrerais qu'il n'y ait pas d'appareil photo entre nous. ¸¸.•*¨*• ☆
hahaha. C'est un petit site qui me sert de carte de visite. Si vous croyez que tous les artistes que je photographie en Drôme Ardéche ont 20 ans vous vous trompez lourdement. C'est l'écrivaillon que j'aurai photographié avec plaisir. Je vous le dis "aventurière de la pantoufle" mais je respecte votre choix. Bien amicalement Alain
Désolée, je n'ai pas compris "aventurière de la pantoufle" Vous m'expliquez ? Et si vous ne vouliez pas qu'il y ait de malentendu, pourquoi me faire cette proposition en commentaire d'un tableau où je me représente nue ? ;-) Photographier l'écrivaillon ? assise à ma table de travail avec un stylo dans les mains ? J'espère que vous ne serez pas fâché de ma sincérité. Bien à vous Céleste
C'est tiré d'une chanson de Léo Férré Célestine ;) Poetes vos papiers
Bipède volupteur de lyre Epoux châtré de Polymnie Vérolé de lune à confire Grand-Duc bouillon des librairies Maroufle à pendre à l'hexamètre Voyou décliné chez les Grecs Albatros à chaîne et à guêtres Cigale qui claque du bec
Poète, vos papiers ! Poète, vos papiers !
J'ai bu du Waterman et j'ai bouffé Littré Et je repousse du goulot de la syntaxe A faire se pâmer les précieux à l'arrêt La phrase m'a poussé au ventre comme un axe
J'ai fait un bail de trois six neuf aux adjectifs Qui viennent se dorer le mou à ma lanterne Et j'ai joué au casino les subjonctifs
La chemise à Claudel et les cons dits " modernes "
Syndiqué de la solitude Museau qui dévore du couic Sédentaire des longitudes Phosphaté des dieux chair à flic Colis en souffrance à la veine Remords de la Légion d'honneur Tumeur de la fonction urbaine Don Quichotte du crève-coeur
Poète, vos papiers ! Poète, Papier !
Le dictionnaire et le porto à découvert Je débourre des mots à longueur de pelure J'ai des idées au frais de côté pour l'hiver A rimer le bifteck avec les engelures
Cependant que Tzara enfourche le bidet A l'auberge dada la crotte est littéraire Le vers est libre enfin et la rime en congé On va pouvoir poétiser le prolétaire
Spécialiste de la mistoufle Emigrant qui pisse aux visas Aventurier de la pantoufle Sous la table du Nirvana Meurt-de-faim qui plane à la Une Ecrivain public des croquants Anonyme qui s'entribune A la barbe des continents
Poète, vos papiers ! Poète, documenti !
Littérature obscène inventée à la nuit Onanisme torché au papier de Hollande Il y a partouze à l'hémistiche mes amis Et que m'importe alors Jean Genet que tu bandes
La poétique libérée c'est du bidon Poète prends ton vers et fous-lui une trempe Mets-lui les fers aux pieds et la rime au balcon Et ta muse sera sapée comme une vamp
Citoyen qui sent de la tête Papa gâteau de l'alphabet Maquereau de la clarinette Graine qui pousse des gibets Châssis rouillé sous les démences Corridor pourri de l'ennui Hygiéniste de la romance Rédempteur falot des lundis
Poète, vos papiers ! Poète, salti !
Que l'image soit rogue et l'épithète au poil La césure sournoise certes mais correcte Tu peux vêtir ta Muse ou la laisser à poil L'important est ce que ton ventre lui injecte
Ses seins oblitérés par ton verbe arlequin Gonfleront goulûment la voile aux devantures Solidement gainée ta lyrique putain Tu pourras la sortir dans la Littérature
Ventre affamé qui tend l'oreille Maraudeur aux bras déployés Pollen au rabais pour abeille Tête de mort rasée de frais Rampant de service aux étoiles Pouacre qui fait dans le quatrain Masturbé qui vide sa moelle A la devanture du coin
Ha zut y'avait deux messages, j'en ai lu qu'un. Je vous ais fait cette proposition car l'envie m'en ai venu (c'est ça aussi la poésie). Que votre petite fée soit nue à peut être agit sur mon subconscient, allez savoir. Je me censure pas, Celestine, la vie s'en charge assez et je suis quelqu'un de très bien élevé, d'assez enfantin, je vois pas forcement le mal là où les autres le voient ;) Au prochain dessin ;)
Je n'ai pas vu le mal. J'ai trouvé très touchant que vous me proposiez de me photographier. Mais je ne savais pas comment vous dire mieux que je n'avais juste pas envie de voir ma photo en tenue légère sur votre blog-carte de visite à côté de toutes ces jeunes femmes ravissantes. Le tout sans vouloir vous vexer. Merci d'avoir éclairé ma pauvre lanterne : je connaissais ce poème mais j'avais zappé le terme d'aventurier de la pantoufle. Il faut dire qu'il est long et dense, ce texte. Bon voilà, merci, pardonnez-moi ma fleur de peau d'écorchée vive. ¸¸.•*¨*• ☆
y'avait tellement de questions dans votre réponse que je suis obligé d'y répondre en trois fois. Non je vous aurais pas photographié avec un bout de bois dans les mains. C'est sans intérêt. C'est le portrait qui me passionne, faire apparaitre le charme d'une personne derrière le masque du visage. Le visage c'est juste l'adresse de l'âme
Du haut de mon arbre, enfin j’aperçois la douce fée qui prend du soleil sur une dune, dans toute sa tenue d’Eve. Elle est belle et fuselée dans la grâce simple de son corps. Son teint ambré avec ses longs cheveux roux qui jouent avec les rayons du soleil. Oh ! Quel magnifique tableau dans ce silence céleste que n’interrompent que les cigales égarées et posées sur quelques palmiers en alentour.
RépondreSupprimerMerci douce Céleste d’avoir mis fin à notre attente si éprouvante et de nous faire découvrir enfin la belle fée qu’on aurait peut être jamais pu contemplé ni même imaginé.
Oui la baignade de minuit commençait à faire grelotter la pauvre fée...
SupprimerIl était temps qu'elle fasse sécher sa peau au souffle chaud des alizés. Mais si elle savait que des garnements l'observaient du haut d'un arbre...
¸¸.•*¨*• ☆
J'aimerais vous croquer de belle manière, non point du bout des dents, ni du bout des mains, mais du bout de mon fusain. ];-D
RépondreSupprimerDans une autre vie, je serai modèle pour peintre. je vivrai à Montmartre, ce sera la Bohême...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Si vous voulez essayer dans la vrai vie Célestine, je ferai bien quelques portraits de vous quand des températures plus clémentes reviendront. C'est pas une idée en l'air j'aimerai bien vous approcher de cette façon. Vous pouvez voir une infime partie de mon travail en cliquant sur mon nom ;)
SupprimerAhemmm, kof, kof, kof !...
RépondreSupprimerAvi binheu, vu comme ça, biensûreuuuuh... 8o)))))
Tonton, pourquoi tu tousses ?
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Dunes lune rousse,
RépondreSupprimerl'autre c'est elle....
fabuleux dessin !
RépondreSupprimerje suis ...je n'ai pas de mots !
Ben si...au moins dix ! ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Waouh...!comme ferait le loup de Tex Avery!
RépondreSupprimerPlutôt
Supprimerwaouououuouuuouuouuuouuuouuuouuouuouuuouuouuh !!!! Non ?
¸¸.•*¨*• ☆
carrément!j'te dis pas les yeux!!! (comme le loup)!
Supprimervêtue de sa seule chevelure, elle est dans son plus bel apparat. Mais n'est ce as imprudent un soir de pleine lune si le loup-garou est dans le coin...
RépondreSupprimerBaci
Je compte sur de preux chevaliers, genre Guillaume Tell ... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
C'est encore un superbe tableau. Léger est son "vêtement", légère sa position irréelle sur les dunes. Et ce regard qu'on ne sait pas que pourtant on sent plein de fierté.
RépondreSupprimerMa première idée, c'est que cela irait très bien aussi pour un disque. Un vinyl. Le bain de minuit en recto et à l'intérieur quand on ouvre la sortie du bain ...
Bises.
Super bonne idée, Patrick.
SupprimerOui ce serait bien...J'imagine déjà les chansons, rien que des "cover" interprétées par moi...
Bises rêveuses
¸¸.•*¨*• ☆
Quand j'étais un petit roudoudou on m'appelait trop tard à la soupe !
SupprimerJe ne dirai que wow !
RépondreSupprimerQuel bon coup... de crayon.
Lol !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Alors Célestine, vous avez pas répondu à mon message (pour la première fois). Je vous proposais de faire des photos ensemble. Un moyen comme un autre de faire connaissance. Un instant poétique tout simplement puisque nous sommes tout deux poètes à notre façon. Vous un peu plus aventurière de la pantoufle que moi ;)
RépondreSupprimerCher Alain, votre commentaire a échappé à ma sagacité pourtant légendaire...
RépondreSupprimerAventurière de la pantoufle ? C'est un compliment ça ? hihi!
Du coup je suis allée voir vos photos, alors c'est très gentil mais quand je vois la moyenne d'âge de vos modèles, je crains d'avoir dépassé la date de péremption...Mais je vous remercie du fond du coeur d'avoir pensé à moi.
Qui sait, le hasard noue mettra peut être un jour en présence, mais je préfèrerais qu'il n'y ait pas d'appareil photo entre nous.
¸¸.•*¨*• ☆
hahaha. C'est un petit site qui me sert de carte de visite. Si vous croyez que tous les artistes que je photographie en Drôme Ardéche ont 20 ans vous vous trompez lourdement. C'est l'écrivaillon que j'aurai photographié avec plaisir. Je vous le dis "aventurière de la pantoufle" mais je respecte votre choix. Bien amicalement Alain
RépondreSupprimerDésolée, je n'ai pas compris "aventurière de la pantoufle" Vous m'expliquez ?
SupprimerEt si vous ne vouliez pas qu'il y ait de malentendu, pourquoi me faire cette proposition en commentaire d'un tableau où je me représente nue ? ;-)
Photographier l'écrivaillon ? assise à ma table de travail avec un stylo dans les mains ?
J'espère que vous ne serez pas fâché de ma sincérité.
Bien à vous
Céleste
A la réflexion, je pense qu'aventurière de la pantoufle n'est pas un compliment. Et j'en suis bien marrie.
SupprimerJusqu'à preuve du contraire...
¸¸.•*¨*• ☆
C'est tiré d'une chanson de Léo Férré Célestine ;) Poetes vos papiers
SupprimerBipède volupteur de lyre
Epoux châtré de Polymnie
Vérolé de lune à confire
Grand-Duc bouillon des librairies
Maroufle à pendre à l'hexamètre
Voyou décliné chez les Grecs
Albatros à chaîne et à guêtres
Cigale qui claque du bec
Poète, vos papiers !
Poète, vos papiers !
J'ai bu du Waterman et j'ai bouffé Littré
Et je repousse du goulot de la syntaxe
A faire se pâmer les précieux à l'arrêt
La phrase m'a poussé au ventre comme un axe
J'ai fait un bail de trois six neuf aux adjectifs
Qui viennent se dorer le mou à ma lanterne
Et j'ai joué au casino les subjonctifs
La chemise à Claudel et les cons dits " modernes "
Syndiqué de la solitude
Museau qui dévore du couic
Sédentaire des longitudes
Phosphaté des dieux chair à flic
Colis en souffrance à la veine
Remords de la Légion d'honneur
Tumeur de la fonction urbaine
Don Quichotte du crève-coeur
Poète, vos papiers !
Poète, Papier !
Le dictionnaire et le porto à découvert
Je débourre des mots à longueur de pelure
J'ai des idées au frais de côté pour l'hiver
A rimer le bifteck avec les engelures
Cependant que Tzara enfourche le bidet
A l'auberge dada la crotte est littéraire
Le vers est libre enfin et la rime en congé
On va pouvoir poétiser le prolétaire
Spécialiste de la mistoufle
Emigrant qui pisse aux visas
Aventurier de la pantoufle
Sous la table du Nirvana
Meurt-de-faim qui plane à la Une
Ecrivain public des croquants
Anonyme qui s'entribune
A la barbe des continents
Poète, vos papiers !
Poète, documenti !
Littérature obscène inventée à la nuit
Onanisme torché au papier de Hollande
Il y a partouze à l'hémistiche mes amis
Et que m'importe alors Jean Genet que tu bandes
La poétique libérée c'est du bidon
Poète prends ton vers et fous-lui une trempe
Mets-lui les fers aux pieds et la rime au balcon
Et ta muse sera sapée comme une vamp
Citoyen qui sent de la tête
Papa gâteau de l'alphabet
Maquereau de la clarinette
Graine qui pousse des gibets
Châssis rouillé sous les démences
Corridor pourri de l'ennui
Hygiéniste de la romance
Rédempteur falot des lundis
Poète, vos papiers !
Poète, salti !
Que l'image soit rogue et l'épithète au poil
La césure sournoise certes mais correcte
Tu peux vêtir ta Muse ou la laisser à poil
L'important est ce que ton ventre lui injecte
Ses seins oblitérés par ton verbe arlequin
Gonfleront goulûment la voile aux devantures
Solidement gainée ta lyrique putain
Tu pourras la sortir dans la Littérature
Ventre affamé qui tend l'oreille
Maraudeur aux bras déployés
Pollen au rabais pour abeille
Tête de mort rasée de frais
Rampant de service aux étoiles
Pouacre qui fait dans le quatrain
Masturbé qui vide sa moelle
A la devanture du coin
Poète... circulez !
Circulez poète !
Circulez !
Ha zut y'avait deux messages, j'en ai lu qu'un. Je vous ais fait cette proposition car l'envie m'en ai venu (c'est ça aussi la poésie). Que votre petite fée soit nue à peut être agit sur mon subconscient, allez savoir. Je me censure pas, Celestine, la vie s'en charge assez et je suis quelqu'un de très bien élevé, d'assez enfantin, je vois pas forcement le mal là où les autres le voient ;) Au prochain dessin ;)
RépondreSupprimerJe n'ai pas vu le mal. J'ai trouvé très touchant que vous me proposiez de me photographier.
SupprimerMais je ne savais pas comment vous dire mieux que je n'avais juste pas envie de voir ma photo en tenue légère sur votre blog-carte de visite à côté de toutes ces jeunes femmes ravissantes. Le tout sans vouloir vous vexer.
Merci d'avoir éclairé ma pauvre lanterne : je connaissais ce poème mais j'avais zappé le terme d'aventurier de la pantoufle. Il faut dire qu'il est long et dense, ce texte.
Bon voilà, merci, pardonnez-moi ma fleur de peau d'écorchée vive.
¸¸.•*¨*• ☆
y'avait tellement de questions dans votre réponse que je suis obligé d'y répondre en trois fois. Non je vous aurais pas photographié avec un bout de bois dans les mains. C'est sans intérêt. C'est le portrait qui me passionne, faire apparaitre le charme d'une personne derrière le masque du visage. Le visage c'est juste l'adresse de l'âme
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