vendredi 23 juin 2017

Au jardin



Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, – heureux comme avec une femme.
Arthur Rimbaud, Poésies

23 commentaires:

  1. Bonne idée qu'a eu Pastelle de "demander" des fleurs dans tes tableaux. J'aime beaucoup celui-ci avec ses fleurs qui gardent leur éclat grâce à la lune. Au fait, quelle est cette espèce aux longues pétales orangés ? Non, je suis bête, c'est la chevelure de la belle.
    Connais-tu Julia Margaret Cameron, cette photographe du 19ème siècle, qui a fait selon moi beaucoup de photos très belles et très émouvantes et notamment une Maud, la passiflore à la porte ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La photo dont tu parles est très belle.
      (Il faut dire que le modèle est beau )
      Merci de ta fidélité, Patrick
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  2. Qu'il est beau ce dessin et si différent des autres. Moins de légèreté, moins de douceur mais un éclat nouveau et une très belle composition.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci, Alain.
      Moins de douceur...pourtant je suis soie, définitivement. ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  3. Vraiment ravissante, j'adore. Et particulièrement touchée par la couronne de fleurs. :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci beaucoup Pastelle. Pourquoi la couronne ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  4. Moi aussi j'aime beaucoup ce dessin, Célestine, les couleurs entre elles sont très harmonieuses. Très joli. :-)

    RépondreSupprimer
  5. Elle est bien jolie, ta fée à la couronne de fleurs. C'est vrai qu'elle fait penser aux modèles préraphaélites de Julia Margaret Cameron... Tu lui mettrais une longue rouge floue... La grand-tante (si je ne me trompe dans l'arbre généalogique), de Vanessa Bell et Virginia Woolf (leur mère Julia Duckworth, puis épouse Stephen) avait beaucoup servi de modèle à sa tante... Et j'ai beaucoup aimé ton article sur les jardins et les jardiniers. C'était le métier de mon frère (avant qu'il ne lui casse le dos), mais tout jeune déjà (enfin, déjà plus âgé que moi), il modelait des "jardins japonais", dans les talus où nous jouions... Il a donc fait l'horticulture et l'architecture de jardins, mais finalement, il a changé de métier. Maintenant, il est fou d'oiseaux et d'orchidées...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pardon Pivoine de n'avoir pas répondu à ton beau commentaire...
      C'est beau d'être fou d'oiseaux et d'orchidées...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  6. Poésie en mots et en image ! Rimbaud est fait pour elle ♥♥

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est vrai, les correspondances ne sont pas qu'à Baudelaire...
      Merci Fifi
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  7. Nouvelle bannière très colorée et très fleurie! J'ai comme l’impression de connaitre cet arbuste fleuri!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je me demande où tu l'aurais déjà vu ... :-P
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  8. Ah ! ange au port altier, comme tu répands du bonheur dans le silence de la nuit sous la lune éclatante et gaie. Le massif de fleurs t’attenant remue ses ailes pour t’habiller de ses fragrances. Tout chante autour de toi, tout est rêve, tout est amour.
    Ô belle ange des nuits heureuses
    Qui nourrit mes rêves de douceur
    Avec toi, tout est parfum et grâce
    Ton âme me remplit de lumière
    Merci Céleste pour tout le charme que dégage ta peinture

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Quel bel hymne, Bizak.
      Je retrouve les mots qui m'ont charmée quand j'ai découvert tes poèmes.
      Je te remercie du fond de l'âme de trouver le temps de venir poser ces mots sur mes écrits ou mes dessins.
      Je sais que tu es très occupé et cela me touche d'autant plus.
      Merci pour ta présence.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. J'espère de tout coeur reprendre mes verves bucoliques comme dans le passé. Je ne suis bien que comme cela, sentir le bien et la joie chez mes amis. La griserie m'avait couvert d'un manteau lourd particulièrement le premier quart de cette année et ça m'a beaucoup pesé dans ma vie quotidienne. Pour ce dernier mois passé, même s'il m'avait occupé, il ne m'avait pas préoccupé autant que précédemment. Je commence à sortir des sentiers du désert et je découvre la vie qui batifole toujours.
      bisous

      Supprimer
    3. C'est exactement comme moi...la griserie m'a envahie le 9 septembre 2016, et j'ai mis des mois à sortir de cette gangue, et à m'apercevoir que mon père n'aurait pas voulu cela: que je perde ma fraîcheur et mon enthousiasme. La vie continue, malgré les épreuves.
      Heureusement j'ai eu des amis compréhensifs.
      Bisous
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  9. Rimbaud est un bonheur, tout simplement...
    Et des frissons viennent garnir les draps de ma nuit rien qu'à le lire.
    Très beau poème de mon guide poétique.
    Bises de l'âme.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tout pareil...
      Merci d'être venu poser un petit caillou dans son jardin...
      Elle s'ennuyait, ma funambulle...
      Bisous du coeur
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  10. Ah ! Rimbaud ... sur une musique de Chopin ! le bonheur ! https://youtu.be/A4ujYSZ-UlM
    merci Céleste ♥︎.

    RépondreSupprimer