[...]J'ai dans les mains autant de lignes
Que de destins qui me font signe.
Une vie qui file entre mes doigts
Que je ne rattraperai pas.
J'ai sous ma peau autant de tares
Que de délices dans ma mémoire.
Des bouts de moi dont je suis fière
Et d'autres qui restent un mystère.[...]
Rose. «J'ai»
Le sang qui coule est-il le vôtre, délicieuse, ou celui de la rose ?
RépondreSupprimerMagnifique, un de vos plus beaux dessins.
~L~
Qui sait ? Elle se sent souvent comme une rose, frêle et peu sûre d'elle...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Je ne suis pas expert en dessin, mais La Céleste me les fait aimer comme jamais, et puis ils sont tellement inspirants. J'en fais une lecture, avec un peu de poésie, en tout c'est mon ressenti:
RépondreSupprimerElle rêve des dunes sous le ciel du désert
Elle rêve de naviguer au loin des terres
Cette belle sylphide aux mains surfines et blanches
Et aux épaules nues assise sur la roche
Depuis l’aurore étoilée sur une île
Songeuse et ignorant même qu’elle mutile
Dans cette journée aux rayons infrarouges
Ses petits doigts d’où jaillissent des perles rouges
Son cœur palpite et tremble pour son destin
Qu’il ne file par les chemins clandestins
Mais elle a des bouts d’elle que fièrement
Elle tisse pour son beau prince lui revenant
Merveilleux, Bizak.
SupprimerIl est vrai que parfois, elle se blesse maladroitement sans le faire exprès...
Et son coeur palpite.
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L'âme d'un poète est une chose étrange et merveilleuse.
SupprimerTu ne serais pas parfois en train de friser le pléonasme?... ;-)
Accolade et Baci
Je n'ai pas compris le pléonasme...
SupprimerSon coeur palpite ?
maladroitement sans le faire exprès ?
étrange et merveilleuse ?
Baci
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@ Céleste
Supprimerun com. exhumé des oubliettes....
Ben il me semble que c'est sans le faire exprès que l'on est maladroit...
et réciproquement.
Ti bacio volontairement et sans excuses.
Je regarde trop les séries policières où les gens font exprès d'être maladroits...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Alors, un coup, elle les avait toutes échappées, les roses. Et maintenant elle en tient une si serrée qu'elle se pique avec. Hé bé, si elle faisait comme moi, elle se blesserait pas avec choux, patates, salades ou carottes, nobles végétaux jamais chantés par le poète, merdalors, quelle injustice.
RépondreSupprimerA la soupe, hé, hé, hé...
Rien que pour toi, quatre petits poèmes que j'ai cuisinés à ton intention.
Supprimer(Si c'est pas de l'amour, ça...)
Le chou
Ventripotent, et plein d’ardeur
Il nous offre ses vitamines
Grace à lui on a bonne mine
En vert de feuilles et blanc de fleur
La carotte
C’est une longue demoiselle
A la robe couleur d’agrume
Des cheveux fins comme des plumes
On dit qu’elle fait la cuisse belle
La salade
Elle se drape dans ses atours
En véritable effeuilleuse
Il est craquant son cœur d’amour
Et sa couleur verte est joyeuse
La patate
Son habit en robe de bure
Cache ses fermes rondeurs
En frites, en purée elle assure
Et son goût est un vrai bonheur
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Merci pour ce dessin qui réchauffe le coeur, c'est une carte postale en ton pastel mais sans aucune mièvrerie, sensuelle et mélancolique comme la bretelle qui a glissé, j'adore!
RépondreSupprimerLes bretelles glissent souvent chez moi...Je dois avoir les épaules bizarrement faites :-)
SupprimerMerci beaucoup ma belle pour ton appréciation.
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