Elle passait toutes ses journées, dans le silence menaçant de la plaine sans soucis, sans pensées, poursuivant des rêveries vagues, indéfinissables, intraduisibles en aucune langue humaine.
Parfois, pour se distraire, elle cueillait au fond de l'oued desséché quelques fleurettes bizarres, épargnées du soleil, et chantait des mélopées arabes.
Isabelle Eberhardt
Yasmina, Conte Algérien
happy birthday Andiamounet!
happy birthday Andiamounet!
Oh! les douces mélopées qui font divertir les cœurs embrasés sous un palmier dattier! mais cette cette naïade préfère choisir le soir au clair de lune pour faire trompette et cueillir les fleurettes sans être prise par cette angoisse que ne décrit et ne traduit aucune langue humaine. Merci Célestine de ce petit clin d’œil vers Isabelle qui n'a pas fini de nous enchanter.
RépondreSupprimerJe savais que tu aimerais ma naïade des sables, Bizak.
SupprimerJe trouve le texte en accord avec l'image.
Bises célestes
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Délicate attention, ce dessin pour moi ? Waouh merci ma (très) belle.
RépondreSupprimerCe fut un plaisir de dessiner pour toi.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Elle est bonne?
RépondreSupprimerJe parle de l'eau, hein.
Alors ça c'est le commentaire le plus drôle que j'aie jamais eu !
SupprimerTu es génial, mon Bof.
merci pour cet éclat de rire au milieu de la nuit.
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Bien sur le texte est très beau. Mais ton tableau se suffit a lui même je trouve. Elle est si belle ta funambule qui semble se fondre dans ce décor désertique aux variations de couleurs moins tranchées que dans tes derniers tableaux. C est peut-être pour ça qu' elle me semble plus mélancolique. Cela dit elle saura toujours découvrir le seul point d espoir bleu dans toute l étendue non ?
RépondreSupprimerMélancolique ? Certes...elle est seule dans un désert...
SupprimerMerci de ton analyse, cher ami.
Bises célestes
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