Quand nul ne la regarde
La mer n’est plus la mer,
Elle est ce que nous sommes
Lorsque nul ne nous voit.
Elle a d’autres poissons,
D’autres vagues aussi.
C’est la mer pour la mer
Et pour ceux qui en rêvent
Comme je fais ici.
Jules Supervielle, La Fable du monde
J'avais mis un com. Il est où ? C'est la sirène morfale qui l'a bouffé ?
RépondreSupprimerEn plus c'était poétique, pour une fois que je laisse transparaître mes sentiments..
Echouée sur le sable mouillé, un instant, un instant seulement elle a rêvé, puis la marée l'a emportée...
Il faut toujours laisser transparaître ses sentiments.
SupprimerEt moi qui suis admiratif devant tant de charme dans cette svelte silhouette comment imaginer que nul ne la regarde!
RépondreSupprimerLes vagues vaguent, les anges songent , la lune, dans le ciel, ébahie et jalouse, les yeux grands ouverts dans ce silence inouïe s’apprête à noyer son chagrin dans l'immense océan, triste de ne pas être la reine désirée!
J'aime beaucoup la façon dont tu interprètes mes tableaux !
SupprimerElle est jolie cette tenue. Elle sort de votre garde robe ou de votre imagination ?
RépondreSupprimerToutes mes tenues sortent de ma fertile imagination de styliste ratée...
SupprimerC'était une nymphe. Son corps semblait jaillir de ce pourpoint serré pour venir éclore dans un monde de rêve. Deux bras qui se lèvent avec grâce. Une fleur planté dans une longue chevelure. Elle est blonde quand il la voyait brune. Tiens ce dit-il mon imagination me joue des tours. Je la rêvais , cheveux de jais, un corps magnifique dans une robe bleue marine d'été mais chaussée de longues bottes de velours. Un sourire en retenue, des yeux qui veulent se cacher pour ne pas le brûler de leur éclat bleu des aciers les plus durs et des cieux les plus doux. Elle semble posée là, cadeau des dieux aux monde. Et le reverserait plus flou. Une autre image encore. Il comprend alors pourquoi ce buste de princesse semblait s'échapper du pourpoint : juste pour faire éclore un de ces fruits ronds et doux doit-il peuple ses rêves.
RépondreSupprimer....l'image passe encore. Il s'endort.
Et le rêve se faisait plus flou
RépondreSupprimer"Vous ne me répondez pas " dit le passant. "Faites moi aussi un petit signe et je serai ravi. "
RépondreSupprimerJe n'avais pas vu ce passant qui passe...pourtant je guettais sur la plage vide mais un rayon de lune m'avait éblouie...
SupprimerThis is a great post thaanks
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