dimanche 18 mai 2014

La secrète


Le ciel si pâle et les arbres si grêles
Semblent sourire à nos costumes clairs
Qui vont flottant légers avec des airs
De nonchalance et des mouvements d’ailes.

Paul Verlaine
A la promenade (fêtes galantes)

37 commentaires:

  1. Il est bon de rappeler quelque fois à nos souvenirs ces grands poètes tels que Verlaine, Baudelaire qui savaient transcender leur mélancolie par ces beaux poèmes encore plus mélancoliques......le ciel si pâle et les arbres si grêles!
    Ma la fleur et la fée sont là! Juste Dieu, quelle belle éclaircie.

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    1. ...Mais la fleur, la fée et même la lune étoilée, sont là!!!

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    2. Et que serait la fée sans son elfe toujours aux aguets d'un nouveau croquis...
      Merci de tout coeur pour ta fidélité indéfectible.

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    3. Quelle charge pour moi, la fidélité indéfectible!! Il est vrai que les elfes sont dotés de pouvoirs magiques.
      Merci Célestine.

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    4. Mais non, aucune charge: je suis d'une légèreté aérienne...Tu fais comme tu veux/ou peux... ;-)

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  2. Et le lapin ? Où il est le lapin ? Rhooo tu l'as pas bouffé au moins ?
    Sans déconner : beau dessin, j'aime bien. Il faudra que je te fasse un ch'tiot portrait un de ces quatre, si je retrouve mon logiciel à 1€ les deux !

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  3. Et qui pourra un jour percer le secret de cette belle femme ? Les pieds dans la rivière, la fleur serrée contre son coeuŕ, une âme de fée sous une robe légère. La lune est bien placée. Les étoiles tiennent leurs places dans le ciel. Une seul descend pour permettre le vœu.
    Passant, tu peux l'observer en silence et rêver. N'oublie pas cependant que si tu t'approches elle s'effarouche.... Et elle se tait.

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    1. Nul ne peut percer son secret, en fait...autant demander aux papillons pourquoi ils volent, et pourquoi la chaleur poudrée de leurs ailes illumine les fleurs.

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    2. Le secret restera secret. Et bien soit ! On laissera la nuit venir. On attendra l'obscurité. On comptera les étoiles : " et une, et deux, et trois....." La nuit s'épaissira.
      Alors on s'endormira en silence et là au milieu du plus profond de la nuit sombre, on sentira un souffle, l'ombre d'un souffle, l'esquisse d'un soupir, passer au dessus de son front.
      Une douce présence. On ne saura pas qui elle est.
      Mais on saura qu'elle est et le savoir suffira à habiter l'espace.
      Bonne nuit, douce fée et que le songe vous prolonge dans le sommeil de la nuit.

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  4. Ça ma rappelé ceci : car Il y a quelque chose comme "en partance" dans ce dessin émouvant.
    (où donc enmèneras-tu la fleur ?)

    "Sur ta chevelure profonde
    Aux âcres parfums,
    Mer odorante et vagabonde
    Aux flots bleus et bruns,

    Comme un navire qui s'éveille
    Au vent du matin,
    Mon âme rêveuse appareille
    Pour un ciel lointain."

    (le Grand Charles... non pas celui-là .... l'autre !!)

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    1. Comment sais tu que j'adore Baudelaire?
      Et notamment le serpent qui danse
      Je crois boire un vin de bohême,
      Amer et vainqueur,
      Un ciel liquide qui parsème
      D’étoiles mon cœur !

      Si tu me prends par les sentiments...

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  5. http://media-cache-ak0.pinimg.com/736x/ae/5e/cd/ae5ecd05e8ac9025350b89cdd828b536.jpg

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  6. Dis donc, Celle, ce dessin est curieux, je trouve: on dirait que tu regardes ton lecteur. Je dirais bien un mot ou deux, mais j'ose pas.
    A Diù siatz.

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  7. Oui, hola, hola, je travaille, moi. Je sors du jardin alors je me sers un apéro et j'essaye. D'abord, les arbres ne sont pas si gringalets, je trouve. Je remarque aussi qu'on est en plein hiver et qu'il fait nuit; ou en tous cas, qu'il est tard dans la journée. Donc, cette fleur, tu ne l'as pas cueillie: on te l'a offerte. Il me plait de penser que c'est un invité, ou bien ton mec ( on m'a dit que ça se faisait ). Tu le regardes s'approcher, quelques clapotis dans l'eau froide ( belle preuve de courage, car tu dois avoir les pieds nus ) te font soudain penser que la soupe n'est pas prête. Je devine un regard qui semble promettre quand même cette soupe bienfaisante et plus.
    Il est vrai que, par dessus ton thermolactyl, tu as ton habit vert mis, Celle!
    Quand je te disais, l'autre hier, que le vent d'Autan rendait fou.
    De toute manière, je ne vais plus l'écouter et en plus, ne plus lui parler.
    Bon, je m'en sers un autre, je vais me raser et me doucher, car je vais aller voter et même, après, tenir le bureau de vote. La société est décidément bien tolérante envers moi.

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  8. Ah ben, Bof, quand tu te lâches c'est drôlement bien ce que tu écris.
    Mes dessins sont aussi contradictoires que moi. En hiver, les arbres n'ont pas de feuilles, mais il n'y a pas d'étoiles filantes. Et le froid ne mord jamais mes funambulles, qui se baladent toujours à demi dévêtues...la rose, c'est peut être celle du petit Prince qu'elles doivent garder en son absence... Mais chacun pense ce qu'il veut. Et comme dans les rêves, cela n'est pas gênant de voir se côtoyer des choses impensables. Et puis d'autres plus secrètes, comme par exemple le fait que personne n'ose se demander ce qu'elle fait de sa main gauche...
    L'"habit vert mis Celle", joli! Et puis je ne te l'ai jamais dit, mais j'aime bien que tu m'appelles Celle.
    Mais le devoir t'appelle.

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  9. Douce Célestine, bel oeil bleu, c'est un plaisir de savoir que tu es venue faire un petit tour chez les Baronnes, les lapins et les marquis hypocondriaques. J'ai regardé ton blaugue, et ton autre blaugue, je me suis abonnée pour ne plus rien rater. J'ai cherche le "contacter l'auteur", mais tu es la discrète et la secrète. Un p'tit com, c'est aussi bien. J'aime la belle cohérence de ta série de dessins, je vois que nous partageons le goût des gris et des lapins... je vais m'absenter quelques jours pour des affaires de famille pas très drôles, mais j'espère te retrouver au prochain samedi défi. Et chez Mauleskine quand tu veux.
    célestes bises, et pensées du soir (araignées dans le plafond)

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    1. mauleskine, pardonne moi, je ne t'ai pas ignorée, j'ai juste oublié de te répondre , par une étourderie idiote!
      Je voulais te remercier pour tes mots
      je te remercie de tous tes mots, et de ton enthousiasme qui t'a amenée à t'abonner à mes blogs.
      C'est rigolo quand tu mets des "au" à la place des "o"...
      Je suis allée voir le tien, tu as un vrai talent, bien plus que moi je pense, on sent que tu as un coup de crayon naturel...Moi j'ai encore besoin de modèles.
      Bises célestes

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  10. Pas de feuilles dans les arbres? :-)

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    1. Non juste le vent qui les a envolées...

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    2. Ah? Elle connaît le vent, celle-ci? Bon.

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    3. Oui, elle le connaît, le maître vent qui a le même nom qu'un écrivain provençal...et lui aussi, il rend fou, le plus fol et le plus magistral de la bande à Eole...

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    4. Bon, ben, la bise, alors.

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    5. Je détiens depuis hier soir la preuve irréfutable que c'est bien les vents du quart sud ouest qui rendent le plus fou.

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    6. Ah, on ne me fait pas confiance quand je dis que je détiens une preuve qui prouve? Je pars à un vide grenier, je m'arrête saluer quelques potes en revenant, et je me renseigne sur la manière de te faire parvenir cette preuve, si tu y tiens vraiment.

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    7. Je te fais confiance mais je suis curieuse...

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    8. et j'ai bien fait d'être curieuse...
      :-)

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  11. Les pensées de la secrète s'en vole sous le vent du Félibrige...

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    1. C'est vrai...celui-là même qui a fait partir le chapeau de Mireille...

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    2. Ah! Fini le régime sans Celle. Mais dis voir, est - ce-que tu reconnais, après ce séjour, que c'est l'Autan le plus balèze? Oui?

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    3. Evidemment c'est l'autan! après cette démonstration irréfutable, je m'incline...
      Le régime sans Celle: hi hi hi! tu es drôle! tu peux venir aussi en face, sur l'autre rive, j'y raconte mes étoiles...

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